Musicolalie

Notes musicales

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Keyword - Son

Fil des billets

vendredi, janvier 8 2010

Ludwig van Paris


La Philharmonie de Paris, c'est un grand projet qui commence à se concrétiser. Sur leur site, très riche, un très court métrage, Ludwig, tourné image par image dans la maquette de la future Philharmonie de Paris, des explications claires des enjeux acoustiques d'une telle salle, des tables rondes...
Bref, un projet à suivre ...

mardi, octobre 13 2009

Neurones et musique (matière ''Grease'')

Quand on aime, on ne compte pas. Dans mon dernier billet, j'avais un a-priori positif pour la soirée Le pouvoir de la musique sur Arte. Mais devant la qualité du documentaire, des intervenants, de la mise en forme... bref, de l'ensemble, je me devais d'attirer votre attention une 2e fois.
D'où vient la musique ? Quel est le lien ente le corps et les émotions ? Comment un son musical peut provoquer des frissons ? Quel est l'animal qui danse le mieux ? Si la réponse à une de ces questions (et à bien d'autres, sur la musique et le cerveau) vous intéresse, prenez note, donc, "L'instinct musical" repasse samedi 17 Octobre à 10h sur Arte. Il est également consultable en ligne pendant 7 jours sur Arte+7.

Si vous voulez prolonger le film (et que l'anglais n'est pas un problème), le ''World Science Festival'' présente en ligne des conférences Notes & Neurons avec les chercheurs les plus en pointe (neurologie, musique et langage, théorie de l'attente musicale...).

jeudi, octobre 1 2009

Archéophonie

L'Histoire commence à Sumer...

Selon la formule célèbre de l'historien américain Samuel Noah Kramer, elle commence avec l'écriture cunéiforme, aux alentours de 3300 av J.C.

Imaginez le frisson, si des archéologues découvraient une écriture plus ancienne que l'écriture cunéiforme, un passé, une trace ...

L'enregistrement sonore commence avec Edison...

Eh bien frissonnez... Puisque des scientifiques, des historiens, des chercheurs, des preneurs de sons, etc. regroupés sous le label First Sounds, repoussent les limites de la mémoire... Relayés par un article du New York Times, ils découvrent et démontrent que dès 1860, (soit 20 ans avant Edison), le français Édouard-Léon Scott de Martinville invente un" Phonautogramme", et stocke du son, sans possibilité de le reproduire. Le plus vieux "son" du monde est donc en ligne, il s'agit de quelques secondes de la comptine Au clair de la lune.

Et pour continuer à fouiller dans les greniers de la mémoire, un site rencontré en passant, sur l'archéophone...

samedi, mars 21 2009

Pierre-Laurent Aimard, Collège de France, Épisode 2

Corps et espace. L'interprète et la scène, le corps de l'interprète ; différents types de productions sonores, multiplicité des techniques, projection acoustique

pianisteDans cette nouvelle conférence, Pierre Laurent Aimard aborde avec finesse et intelligence des questions rarement traitées, et pourtant essentielles. Un précédent billet soulignait le léger manque d'exemples musicaux dans la première conférence donnée au Collège de France ; ce manque est largement comblé aujourd'hui !

Dans une réflexion étayée sur le corps, sur l'énergie, le mouvement, le rapport entre le son et la disponibilité physique de l'interprète, et exemples à l'appui, PLA nous démontre ce qui change dans l'acoustique si on bloque les épaules, le dos, le poignet, etc. Et illustre aussi comment passer d'une "sonorité de pointe sèche" ravélienne, à "l'absence d'acuité dans l'émission" d'un cor brahmsien...

Il pose ensuite un jeu de correspondances riche d'enseignements entre l'instrument (piano) et le corps-instrument de l'interprète : comment éliminer les blocages, les résistances, bref, il pose les jalons d'une esthétique de l'ergonomie.

La réflexion chemine ensuite sur des questions d'acoustique (Existe-t-il un instrument idéal ? Une salle idéale ? Comment épouser une salle acoustiquement ? Comment faire qu'une salle respire, que le public se sente concerné par la musique ?). Bref, une vraie charte des "Droits et devoirs acoustiques de l'interprète"... Enfin, la conférence se termine en évoquant le son propre à certaines oeuvres ou certains compositeurs (Bach, Mozart, Chopin, Liszt, Kurtag, etc.), puis en construisant des "jeux de doubles", en quelque sorte des filiations acoustiques (Brahms-Stockhausen, Beethoven-Schoenberg, Haydn-Carter).

Plus courte et ramassée que la précédente conférence (environ 1h15), très "concrète" musicalement, cette nouvelle intervention devrait donner matière à réflexion aux pianistes, et aux interprètes en général.